#Coronalife : la différence

Chez Artistik Bazaar, nous aimons faire appel aux artistes pour observer le monde à leur manière. Ils nous permettent de mieux le voir, de le comprendre, de le questionner, de nous en émouvoir. Ils nous font cheminer dans notre humanité intime et collective. En cette période inédite, les artistes et leurs oeuvres sont comme des coachs qui nous permettent d'avancer, de voir les choses sous un nouvel angle, de développer nos softs skills toujours plus précieuses (adaptabilité, créativité, intelligence émotionnelle...), de tenter de donner du sens à ce que l’on vit. 

Chaque semaine, nous partageons les démarches artistiques et les oeuvres qui éclairent le moment que nous vivons. Cette semaine : la différence.

 

Alors que nous avons été isolés chez nous, réduisant un strict minimum nos interactions avec nos semblables; la diversité des visages et des profils d'être humains que nous avons côtoyé s'est appauvrie. Alors que déconfinement et retours au bureau s'amorcent, accompagnés de mesures barrière qui sous-entendent une possible contagion dans tout échange avec un tiers, n'oublions de pas faire la part belle à nos différences. Différences sociales, physiques, différence d'état d'esprit aussi, entre ceux qui bouillent de retrouver une vie sociale et ceux qui au contraire préfèreraient ne pas mettre les pieds au bureau ou dans le métro. Plus que jamais, les solidarités tissées au coeur de ce confinement doivent renforcer le respect et une délicatesse infinie pour chacun. Alors que les inégalités nées de la pandémie vont encore se creuser dans les semaines qui viennent et cette délicate période de transition, cultivons notre regard et notre souci de l'autre pour ne pas nourrir le ferment d'une nouvelle division sociale. 

 

La différence avec Brock Elbank

Avec ses séries de portraits, le photographe anglais célèbre la diversité. Tout en choisissant de créer ses séries avec des personnes aux traits physiques atypiques, il s'attache à happer le regard du spectateur. Pas de fascination pour les tâches de rousseur ou le vitiligo des modèle, mais une connection immédiate avec leur être et leur humeur. Connection encore plus précieuse aujourd'hui !

En écho à ces photos, la poètesse Rupi Kaur écrit sur son compte-recueil Instagram, comme un petit rappel à notre solitude  existentielle qui nous unit au delà de toutes nos différences :